jeudi 31 janvier 2013

Intifada = désobéissance civile & guerre des pierres


La première Intifada, appelée également guerre des pierres, est un soulèvement général et spontané, qui a débuté le 9 décembre 1987, de la population palestinienne contre l'occupation israélienne. Elle a atteint son paroxysme en février lorsqu'un photographe israélien publie des images qui font le tour du monde montrant des soldats israéliens « molestant violemment » des Palestiniens suscitant ainsi l'indignation de l'opinion publique1; elle a pris fin en 1993 lors de la signature des accords dits d'Oslo.

L'Intifada se caractérise par une campagne de désobéissance civile et par des manifestations contre la domination israélienne, avant de s'étendre rapidement à l'ensemble des territoires occupés, avec une diminution de la violence en 1991. Après Jabaliya, le vent de l'Intifada touche Khan Younès, al Bourej, Nuseirat et toute la bande de Gaza, avant de s'étendre en Cisjordanie.

Elle est surtout menée par des enfants et des adolescents qui s'attaquent aux forces israéliennes en jetant des pierres et qui bloquent les routes avec des barricades de pneus incendiés. Des centaines de personnes se rassemblent autour des mosquées et défient l'armée de les disperser. Les haut-parleurs sont utilisés pour appeler les habitants à manifester, des tracts sont distribués et des slogans sont placardés sur les façades, incitant à se retourner contre l'armée 14. Les tracts sont généralement distribués à la mosquée pendant les heures de prière par des enfants de six ou sept ans ou sont affichés à l'entrée. Une autre méthode consistait à les jeter par paquets des fenêtres des voitures avant le lever du jour ou à les glisser sous les portes, les placarder sur les poteaux de téléphone15... Israël répond d'abord par la répression policière et militaire, des tortures physiques, des déportations, des arrestations sans procès11 la fermeture des universités, des sanctions économiques et le développement des implantations israéliennes dans les territoires occupés.

« Dans de nombreux cas, des sous-officiers participèrent avec leurs soldats à des tabassages injustifiés. Il n'était pas facile de savoir quand on pouvait frapper […] on frappait même les gens chez eux, sans raisons, et des familles entières étaient rouées de coups. » 20
Les images, amplement diffusées par les médias nationaux et étrangers, d'enfants palestiniens battus, voire tués, par les forces de l'ordre israéliennes pour avoir jeté des pierres alimentent un courant de sympathie à l'égard des Palestiniens que Yasser Arafat sait utiliser pour faire progresser sa cause. Elle entraîne un cycle infernal de représailles de la part de Tsahal que suivent de nouvelles émeutes. Des grèves sont également organisées, ainsi que des mouvements de boycott. En Israël, la poursuite de l'Intifada renforce l'opposition entre les partisans d'un règlement pacifique de la question palestinienne et les opposants à toute concession faite aux Palestiniens.
L'Intifada se caractérise par une campagne de désobéissance civile et par des manifestations contre la domination israélienne. Cette idée d'utiliser la désobéissance civile existait bien longtemps avant l'Intifada mais les dirigeants de l'OLP l'ont tournée en dérision et ont considéré les personnes qui soutenaient ces idées comme des individus naïfs ignorant la réalité palestinienne. Côté israélien, on était conscient de son potentiel mais on la tenait pour négligeable 28. Le principal partisan de la désobéissance civile était Moubarak Awad un psychologue palestinien vivant aux États-Unis. Ce dernier rentre à Jérusalem, où il ouvrit un centre de la non-violence en 1983, après quinze ans aux États-Unis.
L'Intifada permit la réapparition du problème palestinien et sa mise à l'ordre du jour aux Nations unies en tant que problème devant être résolu ce qui a conduit les Israéliens et les Palestiniens aux Accords d'Oslo signés en 1993 qui ont mis fin à la première Intifada . 1 162 Palestiniens (dont 241 enfants) et 160 Israéliens (dont 5 enfants) ont connu la mort50.




l'Armée Israélienne

L'Armée de défense d'Israël  nom également traduit en français par Forces de défense d'Israël, est le nom officiel de l'ensemble des forces armées de l'État d'Israël. Elle est couramment désignée par l'acronyme Tsahal voir Tsahal (homonymie)

Pour souligner l'importance historique de l'armée dans l'identité nationale israélienne, Alain Dieckhoff écrit : « Les circonstances hostiles qui présidèrent à la naissance d'Israël ont d'emblée donné à l'armée un poids déterminant comme garant de la survie du nouvel État. L'armée était d'ailleurs magnifiée non seulement pour son rôle de protection mais pour son action décisive – via le service militaire – dans la consolidation d'un sentiment national partagé. Israël devait être une nation en armes, et Tsahal devait être l'armée de la nation : en un certain sens, nation et armée ne faisaient plus qu'un

Capacités militaires dans les années 2000[modifier]

Tsahal est équipée de matériels sophistiqués, notamment grâce à des firmes israéliennes à la pointe de la technologie comme Elbit Systems, RafaelIAIetc.
Tsahal possède une armée de terre avec un important corps blindé, une marine de guerre, et unearmée de l'air.
  • Le corps blindé est composé de près de 2 600 chars de combat16 (sans compter le matériel de réserve). Ces chars sont des Centurions, des M60A1 et des Merkava 1, 2, 3 et 417.
  • L'armée de l'air est sans doute le point fort de Tsahal, elle comprend plus de 370 avions de combatmodernes16, notamment des F-16 et des F-15. L'armée de l'air comprend aussi 215 hélicoptères16. L'armée de l'air israélienne se démarque également sur la scène internationale grâce aux nombreuxdrones (avions sans pilote) d'attaque et de reconnaissance qu'Israël produit et utilise en grande quantité.
  • Tsahal compte dans ses rangs environ 161 000 soldats16, mais peut mobiliser 425 000 réservistes16sous les drapeaux ; Tsahal a néanmoins un avantage conséquent grâce à sa technologie militaire. La firme israélienne « Elbit Systems » a créé le premier robot soldat. En effet, cette firme a inventé le « VIPeR » qui est transportable dans le sac à dos d'un soldat, armé d'un Uzi, télécommandé, capable de lancer des grenades, de tirer au Uzi, de monter et de descendre des escaliers et d'évoluer sur tout type de terrain.
Israël détient le record mondial en dépenses d'armements par habitant qui s'élève en 2006 à 1 429 $ ; la période de conscription est de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes avec une période de réserve d'un mois par an

Gastronomie israélienne & Casher & Café "turque"


La cuisine israélienne  comprend les plats locaux des gens originaires d'Israël, ainsi que les plats apportés enIsraël par des Juifs de la Diaspora. Déjà avant l'établissement de l'État d'Israël, et particulièrement depuis la fin des années 1970, une cuisine « fusion » israélienne s'est développé.

La cuisine israélienne a adopté, et continue d'adopter, des éléments de différents genres de cuisine juive, en particulier des styles de cuisinesmizrakhi , sépharade, et ashkénaze. Cette cuisine incorpore beaucoup d'aliments mangés traditionnellement dans les cuisines moyen-orientale et méditerranéenne, et des plats tels que les falafels, le hoummous, lachakchouka, le couscous, et le za'atar sont maintenant considérés comme étant intégrés à la cuisine israélienne.

Il y a diverses zones climatiques en Israël et dans les zones qu'elle a colonisées, ce qui permet de cultiver une grande variété de produits. Les agrumes comme les oranges, citrons et pamplemousses fleurissent sur la plaine côtière. Les figues, grenades et olives poussent également dans les zones de collines plus fraîches1. Le climat subtropical près de la Mer de Galilée et dans la Vallée du Jourdain convient aux mangues, kiwis et bananes, alors que le climat tempéré des montagnes de Galilée et du Golan convient au raisin, pommes et cerises15.

Il n’y a pas, à proprement parler, de cuisine typiquement israélienne. Il y a une cuisine locale, méditerranéenne et proche-orientale, et il y a les cuisines juives venues de tous les coins de la diaspora.

Parmi celles-ci, la plus répandue est la cuisine juive d’Europe centrale, surtout d’inspiration roumaine, hongroise et polonaise, avec des schnitzel (escalope de poulet pané), blintze (petites crêpes salées), kartofelmehl kihen (gâteau de pommes de terre), goulasch, gefilte fisch (carpe farcie, le mets ashkénaze par excellence !) et les boulettes de viande à toutes les sauces.
La cuisine juive orientale rappelle celle du Liban et de la Jordanie. Beaucoup de piments, poivrons, salades, viandes grillées… L’huile d’olive y tient un rôle central, ainsi que le pain, très varié : on ne manquera pas la pita, cette petite galette ronde et plate qui est la base du casse-croûte israélien. Vous goûterez peut-être aussi le matzot, pain sans levain et craquant, consommé à l’occasion de fêtes religieuses, et qui rappelle aux Juifs la sortie d’Egypte. Autre élément incontournable : le pois chiche. On en fait, avec de l’huile d’olive, une pâte appelée houmous, très nourrissante et un peu amère, à tartiner sur la pita ou sur du pain. A goûter absolument !
Les pois chiches sont aussi utilisés pour faire les felafels, des petites boulettes dont on peut également farcir les pitas.


Casher
Le mot hébreu « casher » s’applique aux aliments conformes aux prescriptions du judaïsme.
Les animaux doivent être abattus selon une technique rituelle qui consiste à couper la gorge de l’animal d’un seul coup de couteau et à le laisser se vider de son sang. En effet, le sang symbolise l’âme de l’animal et ne peut être consommé.
Autre règle de la « casheroute » : le lait, la crème et le fromage ne peuvent pas être consommés en même temps que la viande car il est écrit dans la Bible : « Tu ne mangeras pas l’agneau avec le lait de sa mère. » Enfin, la viande de porc, de lapin, de cheval, les fruits de mer ainsi que certains poissons (lotte, anguille…) sont officiellement interdits.
De nombreux restaurants, quels que soient les mets proposés, affichent à l’entrée un certificat délivré par le rabbinat, prouvant qu’ils respectent les règles de la casheroute. Dans certains restaurants, les plats sont préparés dans deux pièces différentes, une pour les repas lactés (halavi), l’autre pour les repas carnés (bassari).

Nourriture casher : le mot hébreu casher signifie nourriture conforme aux lois alimentaires de la religion juive. Le lait, la crème et le fromage ne peuvent pas être servis dans le même plat que la viande. La viande de porc et les fruits de mer sont officiellement interdits, mais on peut les trouver dans de nombreux menus de restaurants non casher.
Les plats populaires

Le falafel – Ce grand favori des Israéliens est emprunté à la cuisine arabe. On en trouve à tous les coins de rue, dans des kiosques. Les boulettes de pois-chiche frites et épicées du falafel sont servies dans une pita (pain rond plat dont on sectionne une partie du pourtour pour en faire une poche) avec du houmous (purée de pois-chiche), de la tehina (purée de graines de sésame), garnie de salades, de variantes, souvent de frites et arrosée de sauces piquantes au goût du consommateur qui ingurgite son falafel debout dans la rue. Riches en protéines, les boulettes de falafel sont aussi servies à table dans certains restaurants populaires. Renseignez-vous auprès de passants pour savoir où déguster le meilleur falafel du quartier ou contentez-vous de le commander dans les kiosques les plus fréquentés.

Le shawarma – Sandwich consommé lui aussi en pleine rue, le shawarma est une spécialité de la cuisine arabe, turque et grecque. Il est composé de viande (de mouton ou de dinde) entassée sur une broche verticale et lentement grillée. Le tenancier du kiosque en découpe de fines lamelles qu’il sert dans une pita ou une « lafa » (grande pita irakienne) enroulée autour des morceaux de viande et de la garniture qui l’accompagne : salades, la tehina, houmous, frites et variantes.

Le houmous – Les amateurs israéliens de cette purée de pois-chiche mélangée à de la purée de sésame vont indiqueront volontiers l’endroit où ils trouvent le meilleur houmous au monde ! Le houmous est généralement servi avec un filet d’huile d’olive, des épices et du persil, parfois avec un œuf dur et des fèves (« foul ») ou d’autres garnitures, notamment des pignons. Lorsqu’il est présenté dans une assiette, on « l’essuie », disent les Israéliens, avec de la pita. On le trouve également conditionné dans les épiceries et les supermarchés, mais il est alors de qualité et de saveur nettement inférieures à celui préparé par les gargotes populaires où le service est rapide et convivial.

Boissons
La Torah attribue la première vigne à Noé : « Noé, homme de sol, commença à planter la vigne » (Genèse, IX, 20) et la cite comme symbole de fertilité et d’abondance.
Le vin est un élément essentiel dans la célébration des fêtes et des cérémonies juives. Depuis les années 80, la production de vin en Israël s’est fortement développée. Le modèle californien est très présent en Israël et l’approche du travail des vignes et des vinifications est ici beaucoup plus américaine qu’européenne.
C’est particulièrement en Galilée, dans le Golan et dans le Néguev, au sud, que se créent de nombreux vignobles.

Israël est traditionnellement plus tourné vers le vin que vers les bières, du fait notamment de la place du vin dans la religion juive. Cependant, la jeunesse israélienne semble apprécier de plus en plus la bière ; il suffit de faire un tour dans la vie nocturne de Tel-Aviv pour s’en apercevoir. Parmi les bières locales, les plus connues sont Maccabee, Goldstar et Nesher.

Le café se sert ordinairement à la turque (à la cardamome) ou « nes » (Nescafé). L’expresso est toutefois de plus en plus courant et, dans les cafés tenus par des Juifs européens, le cappuccino. Côté arabe, vous trouverez aussi du « café blanc », ou café libanais, c’est-à-dire sans café : il s’agit d’eau chaude dans laquelle on a versé quelques gouttes de liqueur de fleur d’oranger.

Sépharade ; Ashkénaze

 Juif des pays méditerranéens, s'oppose à "ashkénaze" : Juif d'Europe orientale 

séfarade, nom
Sens 1 Qui appartient à la branche ibérique du peuple juifc’est-à-dire au judaïsme du pourtour du bassinméditerranéenpar distinction avec les Ashkénazes.


 Sépharades était originellement l'appellation donnée aux Juifs vivant en Espagne et auPortugal.

Nom donné aux Juifs originaires des pays méditerranéens, par opposition aux ashkénazes quiviennent d'Europe Centrale.

ashkénaze, nom
Sens 1 Juif originaire d'Europe centrale.

Abu Ghosh

Abou Gosh est un village israélien (conseil local du district de Jérusalem) dont la population est majoritairement arabe.
Le nom précédent de Abou-Gosh était « Karyat el-Anab » (la « ville du raisin » en arabe) car se trouvant à l'emplacement de l'ancien village biblique de « Kiryat-Anavim » (la « ville du raisin » en hébreu).

L'appellation du lieu Abou-Gosh provient du nom de la famille propriétaire du terrain depuis le xvie siècle. La famille Abou-Gosh fut une famille musulmane originaire du Caucase. On estime que 98 % de la population musulmane de Abou-Gosh est descendante de cette famille.
 Il faut signaler que, même au plus fort de la Guerre d'Indépendance, la population arabe de Abou-Gosh n'a jamais pris part aux conflits entre Juifs etArabes.



L’église des Croisés... devenue église de l’abbaye Sainte-Marie de la Résurrection

À l'époque médiévale, les Croisésconstruisent à l'emplacement une église et un monastère, restauré depuis1. Ces derniers sont à plusieurs reprises détruits par les armées musulmanes turque et caucasienne. En 1875, le terrain est offert à l'Empereur Napoléon IIIpar le Sultan ottoman Abdulaziz, en compensation de sa perte de l’église Église Saint Georges deLydda dont s’étaient emparés les grecs orthodoxes en 18712, et le monastère confié successivement aux moines franciscains, lazaristes puis Olivétains. Cette commanderie Croisée est territoire français3. Jusqu'à aujourd'hui la source de Eïn-Marzouk sert decrypte à l'édifice religieux. Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, le monastère est utilisé comme infirmerie improvisée par l'unité Harel.
Le village abrite les restes d'une implantation du Néolithique, les vestiges d'uncaravansérail de l'époque arabe, une église moderne située sur le point culminant du lieu, abritant lui-même quelques vestiges archéologiques et une église et un monastère croisés(propriété de la France au même titre que l'église Saint-Anne, l'Eléona et le tombeau des Rois à Jérusalem), cette ancienne commanderie croisée a été bâtie par l'Ordre des hospitaliers pour héberger les pèlerins. Elle est l'un des plus beaux vestiges de l'architecture franque en Terre Sainte.
Moines et moniales à la crypte autour de la source : la tradition en acte

Jaffa : vieille ville de Tel Aviv


Le marché aux puces de Jaffa, IsraëlLe marché aux puces de JaffaC'est un passage incontournable pour toute visite à Tel Aviv. Vêtements, meubles, objets... Ici, tout se vend et s'achète.O. Lechat / EASYVOYAGE

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Dans la ville à l'histoire millénaire, le marché aux puces est une halte populaire et incontournable. Sur un petit périmètre, que vous cherchiez des outils de bricolage, des fripes ou des antiquités... tout se convoite, se négocie et se vend. Il y a de fortes chances pour que vous trouviez ce que vous êtes venus chercher et même ce que vous ne cherchiez pas. Le marché se compose d'échoppes avec pignon sur rue, de vendeurs de fruits et légumes... et du souk Hapishpeshim (ouvert tous les jours). Prenez votre temps (pour marchander inutile de se presser) quelques bars et restaurants proposent une cuisine typique ainsi qu'une fenêtre sur la vie locale.