dimanche 27 janvier 2013

Caesarea




CAESAREA - Césarée
Ville antique et moderne, Césarée est de nos jours parsemée de belles villas modernes et d’impressionantes ruines d’édifices antiques.Sur des pelouses soigneusement entretenues s’étendent des terrains de golf auprès d’un immense hippodrome situé dans le parc national où, aujourd’hui comme hier, se déroulent des courses de chevaux.
Les belles demeures actuelles de style moderne baignent dans le silence tandis que les vestiges de la cité antique accueillent d’innombrables touristes venus admirer l’architecture de l’un des plus grands bâtisseurs de l’Antiquité, Hérode le Grand.

Le parc national des antiquités de Césarée est l’un des sites archéologiques les plus représentatifs des diverses époques d’occupation de la terre d’Israël.
On y trouve des témoignages muets des mutations que connut la ville au cours de ses 2300 ans d’existence. Sur une superficie de 50 hectares se côtoient des vestiges de la période hellénistique (IIIe siècle avant l’ère chrétienne), du règne d’Hérode qui reçut la ville en cadeau de l’empereur Auguste et lui donna le nom porté par son bienfaiteur, César Auguste.
Hérode y fit construire un grand port et y érigea également, en admirateur de la culture romaine, des lieux de loisir, des thermes et des temples. Puis ce fut le tour des Byzantins d’occuper la ville qui devint un important foyer chrétien où s’installèrent des Pères de l’Eglise (Origène et Eusèbe en particulier).
Selon les Actes des Apôtres, ce fut à Césarée qu’eut lieu la première conversion au christianisme d’un centurion païen, Cornélius. A la période franque (XIIe siècle) Césarée et son port fut un temps, après la conquête musulmane de Jérusalem, la capitale du Royaume latin des croisés qui fortifièrent la ville, l’entourèrent de remparts et de portes, avant l’arrivée au XIIIe siècle de nouveaux conquérants, les Mamelouks.
La visite du parc national de Césarée est une véritable remontée dans l’Histoire. Les ruines disséminées sur toute la superficie du parc évoquent à la fois le mode de vie des habitants dans l’Antiquité et au Moyen Age, et la manière dont l’Etat d’Israël a fait renaître la ville de ses cendres.
Ainsi des concerts régulièrement donnés dans le bel amphithéâtre romain, des promenades sur les remparts et les tours de la ville, des vestiges d’un palais et de temples consacrés à toute sorte de divinités, du port ancien, des courses de chevaux à l’hippodrome, de la petite place où travaillent des artistes, des présentations du passé de la ville en trois dimensions.
Au port, des festivals sont organisés en toute saison ainsi que des activités ludiques telles que chasse au trésor et virées de rangers, stands de tir et paintball, taï chi sur la plage et ateliers en toges. Les étendues de sable des plages sont superbes et les amateurs de plongée peuvent admirer les vestiges du parc archéologique sous-marin.
Le tout parsemé de cafés et de restaurants de charme, de petits coins romantiques, des arches d’un aqueduc ancien qui alimentait en eau la ville et ses environs sur une longueur de neuf kilomètres. A proximité du parc se trouve la localité moderne, ses terrains de golf, des établissements thermaux récemment érigés, de beaux hôtels et un musée des beaux-arts, un site historique où ont été découverts des vestiges d’un luxueux palais au pavement de mosaïque orné d’oiseaux et d’une table unique en son genre sertie de verre et d’or.

Source : Office du Tourisme israelien
CAESAREA - Cité romaine
La cite romaine, c’est bien à première chose qui vient en tête en pensant à Caesarea, n’est ce pas ? Quels sont les éléments qui rattachent aussi profondément cette ville à la période antique lorsque toute la région était une province de l’empire romain ?
Avant tout, Caesarea est la cite qu'Hérode le Grand a érigé et dédié à Auguste Caesar, il y a plus de 2000 ans.
De nos jours, cette ville est devenue une des plus importantes attractions pour les touristes et une ville de résidence pour une partie de la population appartenant à l’élite en Israël.

Histoire
Tout à l’origine, le site a représenté un port pour les Phéniciens.
Sous l’empire romain, Hérode transforme le site en une des plus grandes villes en Palestine (avec Jérusalem), avec un aqueduc, un hippodrome et le magnifique amphithéâtre qui est resté si bien conservé jusqu'à nos jours.
En 6 après J.C., Caesarea est devenue la ville de résidence des gouverneurs romains de Judée.

La grande révolte de 66-70 après J.C. a débuté à Caesarea lorsque les communautés juives et syriennes ont déclenché le combat en réaction à une cérémonie païenne célébrée pendant Shabbat près de l’entrée d’une synagogue.
Les romains ont ignoré les protestations des juifs contre cette provocation et la violence s’est répandue rapidement dans tout le pays.
Lorsque les romains ont finalement mis fin à la révolte en détuisant Jérusalem, Caesarea est devenue la capitale de la Palestine, un statut qui s’est maintenu jusqu'à ce que l’empire romain se christianise sous l’empereur Constantin en 325 après J.C.

Caesarea représente aussi l’endroit ou les romains ont torturé et exécuté Rabbi AKIVA après la révolte de BAR KOHBA en 135 après J.C.
Plusieurs siècles après, les musulmans ayant chassé les romains du Moyen Orient, la Palestine est devenue une région plutôt négligée.
En 1101, les Croisés ont capturé la ville, avant de la perdre en 1187 face à Saladin.
Reliques
De nos jours, l’amphithéâtre n’est pas seulement une spectaculaire relique du passé, mais aussi un lieu moderne actuellement pour les concerts qui s’y tiennent régulièrement.
A l’intérieur de l’entrée du théâtre, une plaque dont la réplique originale se trouve dans le musée d’Israël à Jérusalem, comporte les mots «TIBERIEVM» et «PONTIVS PILATVS », qui sont des références à l’Empereur Tiberius et Ponce Pilate, le gouverneur de Judée au temps de Jésus Christ. Cette découverte est importante car c’est la seule preuve archéologique de l’existence de Ponce Pilate.

L’amphithéâtre est impressionnant car il représente un symbole des jours de gloire de l’empire romain et sa vue sur la méditerranée est spectaculaire.
L’hippodrome construit par Hérode est encore aussi identifiable.
Bien qu’il soit plus petit que le grand cirque Maximus de Rome, l’arène de Hérode pouvait recevoir pour les courses de chars 20 000 spectateurs.

Les derniers gouverneurs romains ont laissé des sculptures intéressantes, en particulier deux statues gigantesques en marbre blanc, toutes deux sans tête.
Elles ont été sûrement construites pour faire honneur à deux empereurs romains, mais on ne sait toujours pas lesquels.
Ce qui reste aussi un mystère est le fait que les statues ont perdu leurs têtes.
Elles ont peut être été retirées par des chrétiens, des musulmans ou des juifs en représailles contre le mauvais traitement infligé par les romains ou en réponse à l’offense constituée par ces idoles.

Des vestiges des murs de la forteresse, qui a été construite par les croisés sont des monuments appartenant à une autre période historique fascinante.
Les fortifications des croisés ont été embellies par le roi de France Louis IX connu sous le nom Saint Louis, qui a passé un an à Caesarea après avoir été relâché en 1251 de son emprisonnement en Egypte. Il a aidé à construire le mur de la ville de ses propres mains.

En 1265, les Mamluks ont chasse les croisés et le Sultan a détruit les murs en proclamant «Ce qu’un roi construit, un autre roi le détruira » 
Vue aérienne de la Vieille ville de Caesarea. Pour les amateurs éclairés cliquez sur la photo pour agrandir.




Qeisaria-sdot yam med. beaches
Kibboutz Sdot yam - Musée Hannah SENESH
D’autres découvertes archéologiques de Caesarea peuvent être observées dans le musée du kibboutz voisin Sdot yam. En plus d’exposer ces antiquités, le kibboutz présente aussi la maison de Hannah SENESH. Le musée expose le parcours héroïque de la jeune femme qui s’est portée volontaire dans l’armée britannique et a été parachutée derrière les lignes ennemies pendant la seconde guerre mondiale.
SENESH a été capturée et torturée, sans avoir trahi ses camarades. Elle a été exécutée par les allemands en 1944.




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CésaréeCésarée, IsraëlLes ruines de l'aqueduc romain font partie du site archéologique de la cité antique.© René Mattes
Césarée, fondée par le roi Hérode qui la baptisa ainsi en l'honneur de son protecteur, l'empereur romain César, s'imposa très vite comme l'un des principaux ports de la Méditerranée orientale. L'auguste cité fut la capitale de la Palestine, durant près de six siècles, avant de devenir aux premiers temps du christianisme, le foyer d'une importante école biblique. En visitant le site archéologique (à 50 km au nord de Tel-Aviv), on découvre l'immense théâtre qui se dresse face à la mer (les archéologues ont retrouvé, non loin, la base d'une statue portant le nom de Ponce Pilate, qui était alors procurateur), puis, à 1 km au nord, les vestiges de la cité romaine et des fortications des Croisés, construites par Saint Louis. Temps forts de la visite : le port, l'aqueduc, la cathédrale des Francs, les mosaïques byzantines et les deux grandes statues romaines du IIe siècle.