Le nom précédent de Abou-Gosh était « Karyat el-Anab » (la « ville du raisin » en arabe) car se trouvant à l'emplacement de l'ancien village biblique de « Kiryat-Anavim » (la « ville du raisin » en hébreu).
L'appellation du lieu Abou-Gosh provient du nom de la famille propriétaire du terrain depuis le xvie siècle. La famille Abou-Gosh fut une famille musulmane originaire du Caucase. On estime que 98 % de la population musulmane de Abou-Gosh est descendante de cette famille.
Il faut signaler que, même au plus fort de la Guerre d'Indépendance, la population arabe de Abou-Gosh n'a jamais pris part aux conflits entre Juifs etArabes.
L’église des Croisés... devenue église de l’abbaye Sainte-Marie de la Résurrection
À l'époque médiévale, les Croisésconstruisent à l'emplacement une église et un monastère, restauré depuis1. Ces derniers sont à plusieurs reprises détruits par les armées musulmanes turque et caucasienne. En 1875, le terrain est offert à l'Empereur Napoléon IIIpar le Sultan ottoman Abdulaziz, en compensation de sa perte de l’église Église Saint Georges deLydda dont s’étaient emparés les grecs orthodoxes en 18712, et le monastère confié successivement aux moines franciscains, lazaristes puis Olivétains. Cette commanderie Croisée est territoire français3. Jusqu'à aujourd'hui la source de Eïn-Marzouk sert decrypte à l'édifice religieux. Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, le monastère est utilisé comme infirmerie improvisée par l'unité Harel.
Le village abrite les restes d'une implantation du Néolithique, les vestiges d'uncaravansérail de l'époque arabe, une église moderne située sur le point culminant du lieu, abritant lui-même quelques vestiges archéologiques et une église et un monastère croisés(propriété de la France au même titre que l'église Saint-Anne, l'Eléona et le tombeau des Rois à Jérusalem), cette ancienne commanderie croisée a été bâtie par l'Ordre des hospitaliers pour héberger les pèlerins. Elle est l'un des plus beaux vestiges de l'architecture franque en Terre Sainte.