Safed en hébreu tsfat (hébreu : צפת Sefath; arabe : صفد Safad; aussi appelée Tsfat) est une ville du nord d'Israël située en Haute Galilée. Avec une altitude de900 m au-dessus du niveau de la mer, c'est la plus haute ville d'Israël. Le nom צְפַת vient du verbe צָפָה guetter, observer. À l'époque du Sanhédrin, Safed était l'un des villages-fanaux (מַשּׂוּאוֹת) construits sur les collines depuis Jérusalem, où des feux étaient allumés de proche en proche pour annoncer la nouvelle lune et les jours saints.
Safed est l'une des quatre villes saintes juives, avec Jérusalem, Hébron etTibériade. Safed est également appelée la « ville bleue des cabbalistes » car c'est la couleur dominante de ses synagogues et de son cimetière, où les tombes sont peintes en bleu, et car elle perpétue une longue tradition decabbalistes1.
Conflit israélo-arabe[modifier]
Lors du Massacre de Safed, une vingtaine d'habitants juifs furent tués par des émeutiers arabes.
En 1948, Safed comptait une population comprise entre 10 000 et 12 000 Arabes, pour 1500 à 1700 Juifs (pour la plupart des religieux)3,4. Au cours de la guerre civile qui marqua les 6 derniers mois du mandat britannique, tous les habitants arabes fuirent les combats et ne furent jamais autorisés à revenir4. La famille du Président de l'Autorité palestinienneMahmoud Abbas faisait partie de la population qui se vit contrainte de fuir5,6. La ville a été conquise par les forces israéliennes le 11 mai 19483. Le 16 avril, les Britanniques évacuèrent la ville et des combats éclatèrent entre miliciens des deux camps. Le 21 avril, l’opération Yiftah était lancée en Haute-Galilée. À partir du 1er mai, les villages de la région furent attaqués par la Haganah. Le soir du 9 mai, Safed était bombardée au mortier. L’artillerie de l’Armée de libération arabe apporta son soutien à la ville, mais celle-ci ne put résister aux assauts, et la ville tomba le lendemain. La totalité des habitants Arabes dut prendre la fuite et le 11 mai, les troupes du Palmach sécurisèrent la zone4.
En 1974, 102 adolescents juifs de Safed furent pris en otage par le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) alors qu'ils dormaient dans une école à Maalot, et 21 d'entre eux furent tués7.
En juillet 2006, des roquettes Katioucha tirées par le Hezbollah depuis le sud Liban atteignirent Safed, tuant un civil et en blessant d'autres. Le 14 juillet de la même année, des roquettes tuèrent un enfant de cinq ans, ainsi que sa grand-mère5.
En octobre 2010, le chef rabin de Safed, a été le premier en Israël à appeler les habitants de sa ville à ne pas louer ou vendre des appartements à des Arabes8.
Le 23 octobre 2010, des heurts éclatèrent à nouveau entre Arabes et Juifs ultra-orthodoxes, avec échanges d'insultes et jets de pierres9.
En 2012, le Ziv Medical Center Hospital est la cible d'attaques répétées
Connaissez vous Safed ? Martine Aubry, partisane du "dialogue" et ennemie du boycott, ne pouvait choisir mieux pour un jumelage avec Lille : la ville la plus raciste d’Israël, celle où une "fatwa" a été lancée par les rabbins représentant la communauté juive pour interdire la moindre relation avec les étudiants arabes israéliens de la ville. Bravo Martine !
Safed, située au Nord de la Galilée, près de la frontière libanaise, a été qualifiée "ville la plus raciste d’Israel", par le journaliste Gideon Levy.
Et pour cause, les 18 rabbins les plus représentatifs de la ville ont donné l’ordre aux habitants juifs de la ville de refuser de louer ou de vendre des logements à des non-Juifs, en les menaçant de représailles s’ils entretenait la moindre relation d’aucune sorte avec les citoyens israéliens arabes qui fréquentent l’université de Safed.
Ils ont organisé il y a quelques semaines une "réunion d’urgence" pour souligner "les dangers d’assimilation encourus par les 40 000 résidents juifs de la ville avec l’arrivée progressive de 1300 Arabes dans l’Université de Safed.
Déclarations qui n’ont pas manqué de déclencher des passages à l’acte de la part de juifs ultra-nationalistes. Ces derniers ont attaqué des foyers arabes, en scandant "Mort aux Arabes", et en tirant des coups de feu. Trois étudiants arabes ont été tabassés à l’occasion de ces attaques.
A ce jour, 3 jeunes juifs, dont un policier, ont été accusés d’avoir participé à ces agressions, mais aucune sanction n’a été prise contre eux.
La campagne anti-arabe prospère donc, avec l’apparition, la semaine dernière, sur les murs de la ville d’affiches menaçant de réduire en cendres la maison de Eli Zvieli, juif âgé de 89 ans, s’il ne cessait pas de louer des logements à des étudiants arabes. Ce dernier a eu le droit à des coups de fil et des visites menaçantes de la part de rabbins de la bonne ville de Safed.
Le meneur de cette campagne raciste est Shmuel Eliyahu, employé par la municipalité en tant que dirigeant de son conseil religieux. Il se promène partout en disant aux Juifs de ne pas laisser leur filles sortir avec des Arabes.
Il a appelé les habitants de la ville à dénoncer tous les Juifs qui accepteraient d’avoir la moindre relation commerciale avec un Non-Juif, sous peine d’être ostracisé et pénalisé par la communauté.
Rappelons qu’en 1948, quand l’armée israélienne s’est emparée de Safed par la terreur, cette ville comprenait 10 000 Palestiniens et 2 000 Juifs. Tous les habitants palestiniens ont été expulsés.
Pas mal, Martine, l’idée de Safed pour le dialogue !
Safed
Le nom de cette ville est orthographié tellement de façons différentes - Tzefiya (dans le Talmud), Safed, Tsfat, Sefad - il est facile de devenir confus et pense qu'ils sont tout à fait différents endroits.
Peu importe, si vous voyez un de ceux-ci sur votre itinéraire, c'est un endroit où vous aurez envie de visiter.
A une altitude de 2.790 pieds (850 mètres), Safed est la plus haute ville d'Israël et probablement son plus froid.
Safed n'est pas devenu un important centre de la vie juive jusqu'à la fin du 15e et au début du 16e siècle. Il n'est pas mentionné dans la Torah et n'a apparemment pas été réglées avant l'époque romaine .
Le Croisés érigée une citadelle dans la ville, qui, comme la plupart de leurs autres structures, passée sous le contrôle du musulman Saladin vainqueur dans la fin du 12ème siècle. Le Croisés retourné un demi-siècle plus tard, et construit la plus grande forteresse chrétienne en Orient, mais qui a finalement tombée aux mains desMamelouks en 1266 par le sultan Beibars, qui a coupé les têtes des hommes et vendu les femmes et les enfants en esclavage.
Les Juifs ont commencé à venir en grand nombre après avoir été expulsés d'Espagne en 1492 (alors que Christophe Colomb naviguait le bleu de l'océan). La ville est le plus étroitement associé à la mystique juive, la Kabbale , dont le principal exposant, Rabbi Isaac Louria , il a vécu et enseigné. Connu comme "Ha'Ari" (le lion), Luria était venu d'Egypte en 1569 et mourut trois ans plus tard. La «bible» de la kabbalistes, le Zohar a été écrit par le second siècle talmudiste Rabbi Shimon bar Yochai, qui croyait chaque mot et ligne de la Torah avait un sens plus élevé. L'auteur de la partie principale du Zohar était Moïse de Léon (12ème siècle) en Espagne.
Outre les kabbalistes, Safad également attiré de nombreux autres érudits juifs et spirtualists, y compris Joseph Caro , l'auteur du Choul'han Aroukh , Rabbi Moché Cordovéro et Salomon Alkabetz , compositeur de la Sabbat Dodi hymne Lecha.
La communauté juive a prospéré à Safed depuis plus de 400 ans avant la flambée de violence en Palestine a provoqué de nombreux habitants à quitter les lieux. Les émeutes de 1929 arabes stimulé une baisse progressive qui a abouti à des Arabes devenir la majorité dans la ville. Lorsque les Britanniques ont quitté la Palestine en 1948 et remis la Citadelle aux Arabes, les résidents juifs restants, soutenus par des renforts venus de la Haganah , a bloqué les forces arabes et gardé la ville une partie du nouvel Etat d'Israël.
La ville est un dédale de rues pavées qui mènent à d'anciennes synagogues. Dans la synagogue Caro, nommé d'après le savant, l'Arche contient un rouleau de la Torah qui est d'au moins 400 ans. La plupart des portes des bâtiments de la ville sont peintes en bleu pour rappeler aux gens du ciel.
Un autre lieu de pèlerinage, juste à l'extérieur Sefad, est le village de Méron. Cette ancienne ville est mentionnée dans les registres des rois égyptiens qui ont envahi le territoire de plus de 3.000 ans. Une synagogue datant de 1700 années a été également trouvés ici. Selon la tradition, Rabbi Shimon bar Yochai caché dans une grotte à proximité Peki'in et a écrit le Zohar.Bien que l'on prétend famille juive a vécu dans la ville depuis l'époque de la grand rabbin, Peqiin aujourd'hui est presque entièrement peuplée de Druzes .
Sur BaOmer Lag , des milliers d'Israéliens randonnée jusqu'au sommet du mont. Meron (alt. 4000 m) aux tombeaux de Rabbi bar Yo'haï et son fils Eléazar. Les gens viennent pour honorer le rabbin, qui est dit être mort à cette date, et beaucoup ont des pique-niques et aller dans la forêt avec des arcs et des flèches. Le lendemain matin, à trois ans, les garçons reçoivent leurs coupes de cheveux en premier. Meron est aussi le lieu de repos final pour les deux grands sages du Talmud, Hillel et Shammai .
Sur la route Sefad est la ville de Rosh Pina, un nom qui signifie «pierre angulaire», qui vient du psaume 118 : «. La pierre que le constructeur a rejetée est devenue la pierre tombale du coin"
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